Les dernières tendances selon IPSOS

• Pour la première fois, François Bayrou et Ségolène Royal sont pointés à égalité dans les intentions de vote 1er tour (23%). Alors que Ségolène Royal peine à mobiliser son camp (60% des sympathisants PS, et à peine la moitié des électeurs "gauche plurielle", PC-PS-Verts), François Bayrou obtient le soutien de 77% des proches de l'UDF, mais aussi du quart des sympathisants socialistes, du tiers des "Verts", de 12% des proches de l'UMP. Le leader centriste a pris la tête dans des catégories où Ségolène Royal dominait jusqu'à présent, comme les professions intermédiaires ou les plus diplômés.
  
  
• Pour autant, c'est toujours Nicolas Sarkozy qui fait la course en tête. La baisse mesurée le week-end dernier n'est pas complètement amortit, mais la tendance s'est inversée. A 29% aujourd'hui, il enregistre à nouveau 6 points d'avance sur ses poursuivants, et 7 points dans les intentions de vote 2nd tour, dans l'hypothèse d'un face à face avec Ségolène Royal (53,5%-46,5%).
  

• Si la dynamique de campagne lui est favorable, les intentions de vote vers F. Bayrou paraissent encore aujourd'hui plus fragiles que celles de N. Sarkozy et S. Royal. La majorité (54%) de ses électeurs se réserve la possibilité de "changer d'avis", alors qu'environ 60% des personnes choisissant S. Royal, et les 3/4 de ceux qui choisissent Nicolas Sarkozy, déclarent leur choix comme "définitif".
  

• Aujourd'hui distancé à 13%, le score de J.M. Le Pen est tout de même plus élevé qu'en mars 2002 (10% le 16 mars 2002, avant une progression spectaculaire dans les trois dernières semaines de campagne, qu'on ne peut évidemment pas exclure pour ce scrutin).
  

• Aucun autre candidat n'émerge. O. Besancenot mène le gruppetto avec 3% d'intentions de vote ; fait rarissime, les intentions de vote vers N. Dupont-Aignan sont trop faibles pour être statistiquement significatives (0%).