jeudi 26 avril 2007

Quitte ou double

Quel pari ! Débattre avec François BAYROU, lui qui refuse de donner ses voix, pour attirer à soi une immense majorité de ses électeurs.
En effet, avec une gauche de la gauche à l'agonie, Ségolène ROYAL devait bouger pour préserver ses chances. Il fallait donc une réponse à la hauteur du défi. Beaucoup diront qu'elle fait prendre un risque majeur au PS qui peut être menacé dans son unité, les mêmes diront que lancer l'aggiornamento du Parti Socialiste entre les deux tours d'une élection présidentielle est suicidaire, enfin ils pleureront sur le peu de cas que la candidate fait du Parti. Tous ceux là auront raison si Ségolène ROYAL perd. Mais si elle gagne...
Selon les hypothèses, il lui faut réunir entre 65 et 73% des électeurs de François BAYROU qui n'auront pas choisi l'abstention au second tour. C'est énorme.
Le dogme du congrès d'Epinay, cette sacro sainte union de la gauche, est laminé par l'audace ou le culot, c'est selon, de la candidate socialiste. Elle estime que sa victoire est à ce prix.
En tout cas, il faut reconnaitre que, pour le moment, elle a totalement eclipsé Nicolas SARKOZY.

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