La tendance selon IPSOS

En tête depuis janvier, N. Sarkozy semble bien placé pour se qualifier pour le second tour. Pointé à 30%, l'avance sur ses poursuivants est significative : 6,5 pts sur S. Royal, 11 pts sur F. Bayrou.
Pour l'autre place, l'écart dans les intentions de vote entre S. Royal (23,5%) et F. Bayrou (19%) se creuse à nouveau. Pour autant rien n'est joué : même si le candidat centriste n'a jamais dépassé S. Royal, les intervalles de confiance se chevauchent.

Les choses sont d'autant plus incertaines que sur l'ensemble de l'échantillon, un électeur sur trois se réserve la possibilité de changer d'avis (un sur deux dans l'électorat de F. Bayrou). Si l'on en restait là, nous connaîtrions le tiercé, mais pas l'ordre.
A condition aussi que les intentions de vote vers JM Le Pen ne progressent pas brusquement. A 13,5% aujourd'hui, il reste distancé, mais au même niveau qu'en 2002 (13% le 16 avril pour finir à 17%).

Derrière, Olivier Besancenot (4%) mène le peloton des petits candidats. Le total extrême gauche se rapproche du score de 2002 (9%, contre 10,4%), le total "gauche plurielle" en est plus loin (26%, contre 32,5% en 2002).

Quelle que soit la manière d'agréger les scores, et en particulier de partager celui de F. Bayrou, le rapport de force global reste très largement favorable à la droite.